Les formes s’effacent, se brisent et se recomposent. Rien ne s’abandonne totalement à l’oubli, même lorsque la matière semble dissoute dans l’indistinct. Ce qui échappe à la représentation s’accroche pourtant aux plis de la mémoire, aux corridors obscurs du regard. Là où l’œil ne reconnait plus rien, des images surgissent, intérieures, échos d’un monde flottant entre le souvenir et la divination.